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les bambous du pacifique

24 juin 2009

Confection d’un peigne en bambou gravé

Le Jeudi 28 mai à 13 heures, au musée de Nouvelle-Calédonie, Clarisse Itrema a animé un atelier pour adulte pour confectionner un peigne en bambou gravé.

Notre reporter, Sylvie Proust était au rendez-vous. Voici sont reportage en exclusivité pour les bambous du Pacifique :

Donc on choisit un morceau de bambou,

  • puis on trace et répartie dans le sens de la longueur les dents 3, 4, 5 ou 6 au choix...
  • puis avec la scie égoïne on les coupe
  • toujours avec la scie on fait une marque dans le haut pour séparer le haut du bas
  • avec un bon couteau ou un burin (outil de sculpteur  bisauté) ou un ciseau à bois on fait sauter (ôter) la couche brillante de dessus les futures dents (en faisant attention de ne pas se couper, car les éclats de bambous sont très tranchants)
  • on dégrossit les dents au couteau ou avec autre outil tranchant que l'on voit sur les photos
  • après avec un crayon on marque à l'extrémité un petit cercle qui sera le diamètre des différentes dents que l'on doit réduire à cette dimension
  • avec du papier de verre on affine les dents jusqu'au diamètre désiré
  • on polit avec du papier de verre de différents grains du plus petit  80 au plus grand 120, 180 etc
  • sur la partie haute du peigne on trace un dessein avec une pointe sèche ou pointe de cutter
  • après on passe du charbon de noix de bancoule dessus le dessin , le noir s'infiltre dans le tracé  du dessin, on essuie le surplus
  • on vernit

Voilà c'est fait, vous avez un peigne !

Ca prend entre 2 ou 3 h

Bon travail...

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25 novembre 2008

Bonne semaine

Une contribution de Sylvie :

Pluie_sur_tige

22 novembre 2008

Culture du bambou dans le Pacifique Sud

Un article de 1957, paru dans Unasylva - Vol. 10, No. 3, de la FAO

Commentaires :

L'auteur étudie l'intérêt et la possibilité d'introduire les bambous dans les îles du pacifique. A aucun moment il se pose la question de l'impact écologique d'une telle introduction. On est bien en 1957 !

Article sans grand intérêt si ce n'est une valeur historique et que le thème des bambous dans le Pacifique est très peu abordé.

A voir si l'auteur a commencé à implnter des bambous dans nos îles....


Comme l'article est long, j'ai mis en gras les parties qui m'ont parut intéressantes...

par F. A. McCLURE
Section des introductions végétales, Département de l'agriculture des Etats-Unis¹

LES CONSÉQUENCES possibles de l'introduction de la culture du bambou sur l'avenir économique de régions telles que les îles du Pacifique méritent d'être soigneusement étudiées. Le bambou a une grande importance économique pour la vie des populations qui occupent de vastes secteurs de l'hémisphère oriental; en outre, on lui découvre sans cesse de nouveaux usages dans l'industrie moderne: fabrication de papier, de produits lamellés, sans compter les vastes possibilités qui s'offrent sur le marché des Etats-Unis (actuellement très mal approvisionné) en ce qui concerne son utilisation, sous diverses formes, pour la finition des intérieurs, pour les travaux d'artisanat, ou pour des palissades préfabriquées. Tout cela permet de penser que le bambou pourrait être un moyen efficace pour améliorer l'économie des populations des îles du Pacifique.

Le bambou occupe une place si importante parmi les moyens d'existence des habitants de certaines régions, en particulier dans l'Asie du Sud-Est et dans les îles qui s'y rattachent, que la plupart d'entre eux seraient sans ressources s'ils en étaient privés. Dans de vastes zones, le bambou est le seul matériau qui soit assez abondant et assez peu coûteux pour satisfaire les besoins considérables en habitations à bon marché. C'est en même temps un produit dont les applications sont si variées que l'on en fait des centaines d'objets utilisés constamment au foyer ou dans le travail quotidien. Il a l'avantage de ne pas nécessiter de machines compliquées et coûteuses pour sa récolte, son transport, ou la fabrication des milliers d'articles qui permettent de satisfaire les besoins des populations.

L'étude des possibilités du bambou, en tant que ressource à développer pour les populations des îles du Pacifique, nécessite que l'on fasse appel à l'expérience acquise dans de nombreuses branches ou disciplines et que l'on procède à des recherches nouvelles.

Le nombre et la répartition des localités où l'on entreprendra des essais, aussi bien que la superficie totale sur laquelle ils porteront seront déterminés par les crédits et les disponibilités en personnel que l'on attribuera à cette entreprise. Il faudra procéder à une étude approfondie des conditions écologiques et économiques pour choisir les régions et les villages où l'on opérera. On devra les considérer du point de vue des nécessités immédiates aussi bien que des possibilités futures.

Les nécessités immédiates peuvent résulter de la terre: conservation de l'eau et du sol, amélioration des modes d'utilisation existants, etc. Elle peuvent aussi résulter de l'état de la population: nécessité de créer de nouvelles sources de revenus, de nouveaux stimulants, de nouvelles perspectives.

Importance d'examiner les facteurs limitatifs

On doit évaluer les facteurs limitatifs. Parmi ceux-ci figurent la nature et l'étendue des terres dont dispose un village déterminé. Il est vraisembable que l'on constatera fréquemment des précipitations annuelles faibles, des sols insuffisamment évolués (géologiquement jeunes), et une forte salinité. L'un quelconque de ces facteurs est susceptible d'exclure la possibilité de cultiver du bambou. Cependant, il n'est pas possible de fixer jusqu'à quelle limite précise chacun d'eux, seul ou en combinaison avec les autres, peut jouer pour empêcher la réussite de la culture du bambou ou pour prohiber même de simples essais.

Divers indices permettent de penser que certains bambous supporteraient des conditions de sécheresse extrêmes, mais non chiffrées: Dendrocalamus strictus, Bambusa vulgaris et B. ventricosa, par exemple. On n'a pas étudié le degré de tolérance à la salinité que chaque bambou peut manifester. Mais il est probable que l'on commencera les essais initiaux là où les conditions paraissent au moins favorables.

En tout premier lieu, il y aurait le plus grand intérêt à procéder à une enquête pour déterminer l'identité, l'écologie, l'abondance et l'utilité des bambous déjà introduits dans les îles du Pacifique. Ces renseignements permettraient d'éviter les dépenses inutiles que l'on ferait pour introduire des espèces intéressantes que l'on trouve déjà localement. On pourrait acquérir une vue d'ensemble équivalente au résultat de plusieurs années d'expérience pratique en étudiant sur le terrain l'histoire de ces introductions, l'état actuel de végétation de ces espèces, en même temps que la nature, l'importance et le succès de leur utilisation sur le plan économique local. Les chances d'améliorer les modes d'utilisation des terres et les possibilités locales d'utilisation du bambou varieront d'une région à l'autre.

Du point de vue des relations entre la culture du bambou et les besoins de la terre, nous devons examiner en premier lieu la question sous l'angle de l'utilisation des terres. En Orient, les cultivateurs de bambous disent que, pour une espèce donnée, les propriétés techniques et les qualités de durabilité sont en général supérieures lorsque les bambous ont poussé sur un sol de fertilité assez médiocre. Ils conseillent de ne pas fumer une plantation de bambous cultivés pour la tige seulement.

Dans la culture des bambous tropicaux pour la production de pousses comestibles, l'ameublissement du sol a plus d'importance que sa fertilité. Les pratiques annuelles de rajeunissement des touffes et le buttage consécutif de leur base pour étioler les jeunes pousses sont exécutés plus facilement et de façon plus efficace si le sol n'est pas trop lourd. On considère d'autre part que l'application en temps et en quantités voulus des amendements préconisés en vue d'obtenir le maximum de rendement et de qualité constitue une pratique saine et économique. Mais il faut procéder à de nombreux essais chaque fois que l'on se trouve en présence d'une combinaison différente de facteurs écologiques, économiques et humains.

On a écrit très peu de choses sur les possibilités du bambou pour stabiliser le sol et limiter le ruissellement, dans le cadre de la conservation des sols et des eaux, ou de la stabilisation des pentes des bassins de réception. Ces végétaux ont un ombrage dense, qui réduit au minimum la concurrence des plantes herbacées. Les abondantes chutes annuelles de feuilles créent une litière épaisse qui conserve l'humidité, contribue à créer des conditions favorables à l'élaboration d'un bon sol, ce qui favorise à son tour le développement normal des bambous. On peut récolter les tiges sans trop remuer cette couverture morte. Je ne connais pas d'autre catégorie de végétaux qui, tout en fournissant une récolte annuelle, constitue, d'un bout de l'année à l'autre, un élément protecteur efficace dans un bassin de réception.

Si l'on considère le bambou sous l'angle des besoins des populations, il est utile d'étudier le parti que l'on peut en tirer de deux points de vue distincts: celui des utilisations, actuelles et à venir, par la population locale et celui des possibilités d'exportation. Des utilisations qui ont de l'importance dans un cadre culturel ou économique déterminé peuvent fort bien ne constituer qu'une curiosité pour des personnes appartenant à un autre milieu. Des objets qui n'ont aucune utilité, usage ou valeur là où ils sont fabriqués, peuvent se vendre à des prix intéressants si on les exporte vers d'autres régions où le bambou manque, ou bien où l'on n'a pas acquis la technique indispensable à leur fabrication, ou encore où la main-d'œuvre est trop chère.

Utilité pour les pêcheurs des îles

Les populations insulaires vivent souvent de la pêche. En raison de ses nombreuses possibilités d'utilisation, le bambou est susceptible de fournir aux pêcheurs un grand nombre d'objets dont ils ont besoin. Les Chinois l'ont démontré de façon éclatante. Si l'on recherche dans un dictionnaire chinois, les mots qui se rapportent à la pêche, on s'aperçoit qu'un grand nombre de ces termes complexes (idéogrammes et pictogrammes) renferment le symbole du bambou. Cela signifie que, avant même que leurs noms fussent pour la première fois condensés dans l'écriture, on employait les bambous à la fabrication des engins eux-mêmes. Mentionnons seulement quelques-uns d'entre eux: nasses, barrages, bondes, enclos, perches pour la pêche à la ligne flottante, gaffes, ancres flottantes, flotteurs, clayettes et perches pour faire sécher le poisson, paniers pour le transporter, aiguilles pour fabriquer les filets, perches pour les faire sécher, perches pour la propulsion des bateaux, carrelets ou épuisettes, y compris les karojals, salambas, etc. Les dragues, perches pour la propulsion des bateaux, tamis, ancres flottantes, qui font partie, en Orient, du matériel pour draguer les mollusques, tout cela est en bambou.

D'autres utilisations sont susceptibles de présenter de l'intérêt pour d'autres sections de la population. On peut employer des plants vivants de bambou, ayant un rythme de végétation convenable, pour établir des haies, des écrans et des brise-vent. On peut utiliser les tiges de certains bambous pour construire des maisons, des abris à grains, des ponts, des clôtures, des parcs à bétail, des meubles et ustensiles de ménage de toutes sortes, des gouttières et des conduites d'eau. Le bambou fournit des harts pour la fabrication de câbles à la fois légers et résistants et d'ouvrages de vannerie tels que paniers, nattes, vans et clayettes. Avec des éléments plus grossiers on fait de robustes caisses pour l'expédition des porcs, de la volaille, des produits maraîchers. Les déchets fibreux servent au rembourrage des oreillers et des matelas, au calfatage des bateaux, au chargement du plâtre pour le rendre plus dur. Après traitement chimique, les fibres fournissent de la pâte à papier ou à rayonne; on utilise les fibres brutes pour fabriquer des cordages et des sandales. On utilise des perches de diverses dimensions pour faire des échelles, des poteaux de revêtement extérieur, des tuteurs pour soutenir les arbres, des manches d'outil, des râteaux et divers outils de jardinage.

Utilisation sous forme de feuillage

On utilise le feuillage de nombreux bambous comme une source principale ou accessoire de fourrage et de litière pour le bétail. On fait avec les feuilles, non encore ouvertes, une boisson rafraîchissante, probablement riche en vitamine C. Avec les branches de certaines espèces on fait d'excellents balais pour le balayage à l'extérieur. Les gaines des tiges, lorsqu'elles ont des dimensions et une contexture convenables, ont de nombreux emplois: doublure des chapeaux de pluie et de soleil, cabanes et paniers pour le transport des marchandises, fabrication de sandales. En Inde, on utilise le rhizome dur et à grain régulier d'une espèce commune de Dendrocalamus pour faire des balles de polo.

A la lumière des observations ci-dessus, il serait juste et logique de se fixer l'objectif suivant: repérer et rassembler tout un assortiment des espèces de bambous qui promettent de prospérer ici et là dans des conditions locales déterminées et, en même temps, présentent des caractéristiques technologiques qui les rendent susceptibles d'être utilisées dans l'un quelconque des très nombreux emplois que l'on vient de citer.

Une fois qu'ils sont installés dans des conditions de milieu favorables, les bambous ne nécessitent en général que peu ou pas de soins, en dehors des éclaircies occasionnelles pratiquées pour maintenir la vigueur des tiges. S'ils sont assez bien adaptés, ils ne périront pas faute de soins, et ils seront toujours là si l'on veut faire des expériences, les propager, et on pourra plus tard les utiliser à de nouveaux genres d'utilisation. Il semble raisonnable de recommander que ces collections vivantes soient étudiées dans une très large gamme de conditions écologiques, en ayant présent à l'esprit la double fonction de production et conservation, aussi bien que les principes essentiels de l'utilisation des terres. Lorsque la production aura atteint le niveau des besoins locaux, il sera peut-être souhaitable d'entreprendre de satisfaire aussi les demandes de l'extérieur.

(¹ Traduction d'un article paru dans l'édition anglaise du Bulletin trimestriel de la Commission du Pacifique Sud, janvier 1956. Cette Commission est un organisme consultatif créé en 1947 par les six gouvernements responsables de l'administration des territoires dépendants de la région du Pacifique Sud (Australie, Etats-Unis d'Amérique France, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Royaume-Uni). La Commission a pour but de recommander aux gouvernements membres les mesures propres à promouvoir le bien-être des populations de ces territoires. Elle s'occupe de questions sociales, économiques et sanitaires. Son siège est à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

2 octobre 2008

Greslania rivularis, bambou endémique


Cliquez sur l'image pour accéder à la photothèque

Noms vernaculaires :


Bambou du parc de la rivière bleue

Bambou endémique

Nom scientifique :


Greslania Rivularis

Localisation :

Parc provincial de la rivière bleue

Hauteur
Petit (1,5 à 3 m)

Rhizome :

Cespiteux

Chaume :

Diamètre : 0,5 à 1,5 cm

Taille entre noeud : 20 cm env

Couleur : jaune vert bordeaux

Noeud proéminent :  non

Gaine :

% entre-noeud : 50%

persistante

Nombre de branche par noeud :

1

Turion :

Couleur :

Période :

Feuilles :

Forme :  

Couleur : vert base jaune

Poils : non

Floraison :

Utilisations :

 

Culture :

En sous bois peu dense, en bord de piste dans la forêt humide

Autres :

Sources :

GrassBase, Endemia, The Journal of the American Bamboo Society Volume 16

Association européenne du bambou, Bambou n°36, Avril 2001, jean pierre Demoly


Mises à jour de la fiche :

Octobre 2008

14 juillet 2008

Le charençon du bambou

DinoderusJ'ai envoyé une photo à Hervé jourdan (entomologue à l'IRD) d'une petite bête qui mangeait des chaumes de bambou. Il a eu la gentillesse de me répondre que de son point de vue ce serait "Dinoderus minutus ou une espèce proche"... Pas facile à partir d'une photo un peu floue. Mais il connait bien son affaire puisque sur le net, cette bestiole est appelé, bug du bambou ou charançon du bambou...

Cet animal n'aime pas que les bambous, mais aussi les grains de maïs, le riz...

 


Apparence

  • Corps brun foncé, rond, presque cylindrique, 2 à 3,7 mm de long.
  • Les antennes sont plus larges aux extrémités : les trois derniers segments sont beaucoup plus massifs et définissent une forme de club caractéristique.
  • Leur thorax bombé dissimule la tête et possède des indentations sur son front arrondi. Deux grandes fossettes au dos du thorax.
  • Les élytres (logement des ailes) sont couverts d'irrégularités et de poils fins.

Cycle de vie

  • La femelle pond entre 27 et 35 oeufs dans la substance nourricière, les larves éclosent et attaquent la plante.
  • La larve traverse 4 phases de développement et se métamorphose à l'intérieur de la plante.
  • Le cycle de vie peut ne pas dépasser 60 jours si les conditions sont bonnes (35 °C, 75% d'humidité relative), ce qui entraîne l'apparition de plusieurs nouvelles générations chaque année.

Moeurs

  • Les larves se nourrissent de cannes de bambou, mais le charançon est également connu pour se nourrir de racine de manioc.
  • Les larves créent des passages tubulaires le long des fibres de la plante et sortent en laissant derrière elles un trou parfaitement rond.
  • Cette espèce d'Asie orientale parvient dans nos contrées dans les chargements des cargos (ex: produits à base de tapioca) et même dans les instruments de musique en bois.

Source : rentokil


Comment lutter

On élimine ces ennemis du bambou en limitant les coupes à la saison froide, lorsqu'ils sont moins actifs, et on conserve les tiges coupées dans l'eau, afin de lessiver les disaccharides dont l'insecte se nourrit.

Les mesures de lutte directe comprennent l'application externe soit de DDT dans de l'huile Diesel, dans du pétrole (5 pour cent) ou en suspension aqueuse, soit de dinitro-cyclo-hexylphénol; on peut encore utiliser la résine, la créosote, les sels Wolman, le bore, des sels inorganiques ou l'huile de Rangoun. On signale, en outre, que le chauffage au four donne également de bons résultats.

Source : unasylva


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6 juillet 2008

Le grand phyllostachys


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Noms vernaculaires :


Grand phyllostachys

Nom scientifique :


Phyllostachys

- aurea (?)

- edulis f. heterocycla (?)

 

Localisation :

A flanc de colline, près des rivières

Hauteur
Moyen (3 à 9m)

Rhizome :

Traçant

Chaume :

Diamètre : 1 à 5 cm

Taille entre noeud : 30 cm env, plus serré à la base
Couleur : verte

Noeud proéminent :  un peu

Gaine :

% entre-noeud :

non persistante

Nombre de branche par noeud :

2 dont une plus grosse. Branches à partir des 2/3 du chaume.

Turion :

Couleur : marron

Période : septembre/octobre

Feuilles :

Forme : longue et droite

Couleur : vert

Poils : oui

Floraison :

Utilisations :

Constructions, perche pour chasser les rousettes, cane à pêche. A servi pour lutter contre les affaissements de terrain.

Culture :

Bouturage de rhizome

Autres :

Bambou traçant pouvant être envahissant

N'est pas mangé par l'insecte Dinoderus

Sources :

Phyllostachys sur wikipedia
Le genre phyllostachys sur le jardin des bambous
Phyllostachys sur la flore de chine

Mises à jour de la fiche :

Octobre 2008

30 juin 2008

Les buts de l'association les bambous du pacifique

Voici les buts de l'association :

  • L'étude du bambou

Afin de mieux connaître les bambous et leurs usages dans le Pacifique sud, l'association sera amenée à les étudier. Ces études pourront être botanique, géographique historique et surtout culturelles et sociales (les usages du bambou). Dans ce cadre l'association pourra faire appel à des spécialistes ou financer des études ou des formations.

  • Le partage de la connaissance sur le bambou

L'association est un centre de connaissance sur les bambous. Elle sera amenée, au travers de manifestations ou de projets, à partager, informer et former sur les bambous et ses usages dans le pacifique sud auprès du public ou des professionnels. Elle pourra, par exemple apprendre à cultiver ou lutter contre la prolifération, enseigner comment réaliser des objets en bambou ou produire des oeuvres d'arts utilisant des bambous...

  • Le travail du bambou

Le bambou est un matériau qui mérite d'être valorisé. L'association a pour objectif de produire tout type d'objets en bambous comme par exemple des meubles, des instruments de musique, des bateaux, des maisons...

  • La culture du bambou

L'association a vocation de cultiver les Bambous pour son propre compte ou pour le compte d'autrui. elle pourra acheter ou louer des terrains et tout le matériel nécessaire à cette activité.

  • La réalisation et l'entretien d'espaces paysagers

L'association réalisera et entretiendra des espaces paysagers à dominante de bambous.

  • La commercialisation de bambous

La vente de bambous et de ses dérivés permettra de financer, en partie, l'activité de l'association.

Les statuts
Le reglement

..

28 juin 2008

Le bambou commun


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Noms vernaculaires :


Bambou commun

Nom scientifique :


Bambousa vulgaris

Localisation :

Partout en bord de rivière et de creek

Hauteur :
Géant (+9m)

Rhizome :

Cespiteux

Chaume :

Diamètre : 7 à 15 cm

Taille entre noeud : 50 cm env

Couleur : verte

Noeud proéminent :  oui

Gaine :

% entre-noeud : 70%

non persistante

Nombre de branche par noeud :

Une grosse branche 2 moyennes un peu plus bas et plusieurs petites dans un 3eme rang

Turion :

Couleur : marron

Période : mars

Feuilles :

Forme : longue et droite

Couleur : vert clair

Poils : non

Floraison :

Utilisations :

Stabilisation des berges

Constructions

Culture :

Bouturage de chaume et de rhizome

Croissance vigoureuse

Lumière et hygrométrie ne doivent pas lui faire défaut

Autres :

Chaume un peu en zig zag, jaunie en cas de stress

Touffes denses

Est mangé par l'insecte Dinoderus et la termite

Sources :

Ecologie en Nouvelle Calédonie

Mises à jour de la fiche :

Juin 2008

24 juin 2008

La flûte courbée en roseau

r Le jeudi 12 juin, nous a été proposé par le musée de Nouvelle Calédonie, un atelier sur la réalisation de la flûte courbée en roseau...

C'est Aman Poani, artiste de Koné (97 23 38) qui a animé cet atelier. Il anime aussi des ateliers dans les écoles...

La flûte courbée en bambou a une place importante dans la culture Kanak. Seul les hommes ont cette tradition, les femmes sont exclues de cette connaissance.

Les homme aussi l'ont été, puisque la flûte courbée à été interdite par les missionnaires et la connaissance et le savoir faire a totalement disparu de Calédonie. Aman a pourtant rencontré un vieux qui connaissait encore la tradition de la flûte courbée...

C'est en 1992, à Hienghène, qu'un musicologue Européen (du nom de raymond Haman, le nom n'est peut être pas bien orthographié) a réintroduit cette connaissance ici.

En langue cèmuhî, la flûte courbée se dit roundjo.

C'est une flûte avec un trou à chaque extrémité. Les extrémités sont bouchées. La flûte est faite dans un roseau qui ne pousse qu'au nord est de la grande terre. C'est un roseau assez grand qui se courbe en hauteur. Les anciens utilisaient la partie courbée. Sauf qu'on ne sait pas comment ils éclataient l'intérieur des noeuds.

La flûte courbée avait des propriétés importantes puisqu'elle est personnelle et à la taille de la personne. Elle est posée en haut de la case, avec les armes, et ne doit pas être touché par une autre personne que son propriétaire.

La flûte courbée était un instrument utilisé en groupe pour célébrer des évènements importants de la vie du clan ou de la tribu comme la poussée de l'igname, le deuil, le mariage ou pour faire tomber la pluie...


La suite du reportage en image :

 

flute en roseau
24 juin 2008

Quelques liens en vrac

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